La coelioscopie
ll consiste en l’introduction d’une caméra dans le ventre de la patiente. L’abdomen est ensuite gonflé à l’aide de CO2 pour permettre d’obtenir un espace de travail. En chirurgie gynécologique, la patiente est souvent mise en trendelenbourg (c’est à dire la tête vers le bas) pour dégager le pelvis et les organes génitaux des anses intestinales. Des trocarts ( 2 ou 3 selon les besoins) sont ensuite placés par de petites incisions (5 à 10mm) pour pouvoir introduire des instruments longs permettant d’opérer.
Hysterectomie
Ablation de l’utérus
totale : ablation du corps et du col de l’utérus
sub totale : ablation du corps seulement, le col étant laissé en place
conservatrice : les annexes sont laissées en place
non conservatrice : les annexes sont enlevées
salpingectomie : parfois les ovaires sont laissés en place et seules les trompes sont enlevées
Annexes de l’utérus: elles comprennent les ovaires et les trompes de chaque côté.
Hysteroscopie
Examen sous anesthésie générale qui consiste à introduire une camréa dans la cavité utérine.
Colposcopie
Il s'agit d'un examen qui se déroule en consultation.
Il est nécessaire quand le frottis retrouve des anomalies qu'il faut investiguer.
Il consiste à regarder le col avec une grosse loupe appelée colposcope. Des colorants sont appliqués sur le col et peuvent mettre en évidence des anomalies. Ces anomalies seront alors biopsiées. En fonction des résultats des biopsies, une conisation ou une surveillance par frottis vous seront proposés.
Cet examen n'est pas douloureux même s'il est un peu désagréable. Vous pouvez présenter quelques saignements dans les suites de la biopsie, qui s'arrêteront rapidement.
Frottis cervico-utérin
Il s'agit d'un examen réalisé tous les 3ans en consultation. Il consiste à frotter le partie apparente du col dans le vagin avec une brosse qui va récupérer des cellules. Ces cellules sont déposés dans un liquide et envoyées au laboratoire pour analyse. Parfois, il existe des anomalies sur le frottis qui peuvent être classées de différentes façon ( de bas grade à haut grade). Le médecin anatomopathologiste fait parfois des tests supplémentaires comme une recherche de papillomavirus ou un test Cintec plus. En fonction des résultats, un colposcopie peut être necessaire.
Métrorragies
Métrorragies :saignements d’origine utérine en dehors des règles
Métrorragies post-ménopausiques : saignements d’origine utérine après la ménopause
Ménorragies
règles abondantes
Cycle
Période qui va du premier jour des règles jusqu’au jour qui précède les prochaines règles. Le cycle débute donc le premier jour des règles.
La chimiothérapie
Contrairement à la chirurgie, la chimiothérapie agit par voie générale*. Elle vise à détruire les cellules* cancéreuses dans l’ensemble du corps soit en les détruisant, soit en les empêchant de se multiplier. La chimiothérapie agit sur toutes les cellules, même sur celles qui auraient pu échapper aux examens.
C’ est un traitement qui consiste à utiliser des médicaments contre les cellules cancéreuses (par injection dans les veines le plus souvent). C’est un traitement du cancer par voie générale, c’est-à-dire qu’il agit sur l'ensemble du corps. La chimiothérapie est utilisée en complément de la chirurgie. La chirurgie ayant toutes les lésions cancéreuses visibles, la chimiothérapie vise à détruire toutes les cellules cancéreuses restantes, et améliore ainsi les chances de guérison
Lorsqu’une chimiothérapie de complément est nécessaire, elle peut débuter deux à trois semaines après la chirurgie. Une chimiothérapie se déroule en plusieurs cures, le plus habituellement sous forme de perfusions toutes les trois semaines ou toutes les semaines. Il existe de nombreux médicaments de chimiothérapie, souvent associés entre eux. Les effets secondaires sont fréquents mais le plus souvent temporaires. Des prescriptions médicales adaptées peuvent limiter beaucoup de ces effets.
Parfois, une chimiothérapie est nécessaire avant la chirurgie ; on parle alors de chimiothérapie néoadjuvante. Cette chimiothérapie a pour but de diminuer la taille de la tumeur et donc de rendre possible la chirurgie.